Un problème d’ampleur planétaire
La prolifération des mines antipersonnel :
Utilisées dès la première guerre mondiale pour protéger les champs de mines antichars, les mines antipersonnel ont vu depuis lors leur utilisation considérablement développée. L’usage militaire des mines antipersonnel visait avant tout à protéger des installations sensibles ou des objectifs spécifiques. Il a également servi à limiter les mouvements d’infanterie de l’adversaire.
En dehors des conflits classiques, les mines antipersonnel ont très largement été utilisées dans les guerres civiles dans le but de terroriser les populations et de désorganiser des régions entières.
Selon les estimations actuellement retenues, quelques 100 millions de mines antipersonnel se trouveraient enfouies et actives longtemps après la fin des conflits armés dans une soixantaine de pays. Sur la seule période 1980-1995, 65 millions de mines antipersonnel auraient été disséminées.
Les pays les plus gravement touchés :
Parmi les pays les plus gravement touchés, l’Afghanistan, l’Angola et le Cambodge figurent en tête de liste. Les mines antipersonnel ont également été utilisées dans des conflits plus récents en ex-Yougoslavie et dans le Caucase.
Les conséquences humanitaires de la dissémination des mines antipersonnel :
Les mines antipersonnel causent, tout d’abord, des dégâts humains considérables. Posées sans discrimination, ces armes frappent indistinctement, souvent bien après la fin des hostilités, militaires et populations civiles.
Le CICR et ICBL estiment aujourd’hui qu’entre 15 000 et 20 000 personnes sont tuées, mutilées ou blessées chaque année par des mines antipersonnel. Pour la plupart des pays concernés, les charges directes liées aux victimes sont le plus souvent trop lourdes à assumer, que ce soit en matière de soins, de rééducation, d’appareillage et plus encore de réinsertion sociale et professionnelle.
La prolifération des mines antipersonnel constitue, par ailleurs, une véritable entrave au développement des pays les plus affectés. La persistance de vastes zones infestées de mines est un obstacle au retour à une vie économique et sociale normale. Le minage réduit les surfaces cultivables et frappe une main d’œuvre agricole très exposée au danger. Il désorganise profondément l’économie en restreignant les possibilités de communication et d’échanges. La prolifération des mines antipersonnel constitue ainsi un facteur aggravant de sous-développement.
Sources : www.diplomatie.gouv.fr
je ne pensais pas que l’étendue des contrées où les mines se tiennent , est aussi vaste et que ça représente au moins 40% du territioire ; en france nous avons de bonnes équipes de démineurs qui participent à cette éradication , je crois …
Serge de bourgogne