Un peu d’esthétique, ça faisait longtemps.
Avec des contrastes forts créés entre les rendus d’image flou « gaussien » (pour les mordus de filtres), cotonneux ou brumeux, appelez-les comme vous voudrez, et le détail des fleurs en gros plans qui luttent par la seule force de leur simplicité alliée à la beauté, je vois dans les photos de Rosemary un microcosme de complexités (ou peut-être une complexité de microcosmes). Une ambivalence entre le tout (l’univers) et l’un (l’élément). Je flirt désormais avec Flickr, mes amis n’y dépassent pas les doigts de ma main, je privilégie l’aiguille à la botte de foin. Et c’est parmi elle que j’ai trouvé dans les photos de rosemary une volonté de prouver le sublime aux aveugles heureux par le « défi » permanent – ou osmose – entre l’infiniment petit et l’infiniment grand.
Pour en voir d’autres : http://www.flickr.com/photos/rosemary/